La Classe Départ de l’Envol à Béthune, visitée par Sarah El Haïry et Damien Baldin

Jeudi 18 février, la secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement Sarah El Hairy se rend à Béthune pour visiter La Classe Départ de L’Envol. Dans un contexte sanitaire qui menace notre modèle culturel et en éloigne encore plus les jeunes, La Classe Départ de L’Envol poursuit ses programmes d’action culturelle et pédagogique à destination de jeunes « en décrochage ».

La visite de la secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement intervient à une étape clé pour le développement futur du projet : son déploiement sous forme de franchise sociale en dehors de la région Hauts-de-France.

 

Après six années d’existence, plus de 100 jeunes accompagnés à Arras, Béthune et Lyon, une duplication réussie d’Arras à Béthune en 2018 et la labellisation « Lauréat de la Fondation la France s’engage » en 2019, Classe Départ se déploiera bientôt sur le territoire national.

Soutenu dans son développement stratégique par les financements et les conseils de France Active, de la fondation Break Poverty et de la Fondation la France S’Engage, l’Envol s’apprête à prendre la tête d’un réseau national de Classes Départ. L’année 2020 et le confinement, ainsi qu’un projet pilote de Classe Départ menée à Lyon, ont permis à l’équipe de l’Envol de formaliser des outils qui permettent aujourd’hui de transmettre la méthode Classe Départ à d’autres artistes opérant dans le champ de l’action sociale.

Ainsi, à l’occasion de la visite de Sarah El Hairy à Béthune, l’Envol donnera la parole aux jeunes passés par le dispositif Classe Départ à Arras et à Béthune, à celles et ceux qui vivent Classe Départ actuellement et aux futurs opérateurs de Classe Départ hors Hauts-de-France : La Sauvegarde des Yvelines (ouverture de Classe Départ prévu en Avril 2021) et la Manufacture à Avignon (ouverture de Classe Départ prévu durant l’été 2021).

L’Envol souhaite, à l’occasion de cette visite ministérielle, affirmer une nouvelle fois que l’art est un vecteur de transformation sociale, une solution potentielle à apporter pour raccrocher des jeunes aux parcours de vie compliqués, encore plus nombreux depuis le début de la crise sanitaire. Depuis 2016, environ 70% des jeunes passés par le dispositif ont réintégré une formation ou un emploi. Aujourd’hui, avec la naissance du réseau national Classe Départ, l’Envol se fixe pour objectif d’avoir touché grâce à Classe Départ un total cumulé 1000 jeunes à la fin de l’année 2025. Le déplacement de madame El Hairy montre l’intérêt de l’Etat pour l’innovation sociale que constitue Classe Départ et aidera l’Envol à atteindre ses ambitions.

A propos de la Classe Départ de l'Envol

Convaincus que les invisibles qui souffrent de pauvreté sociale et culturelle doivent être considérés pour ne pas devenir des orphelins de la République ; convaincus que les jeunes “non accrochés” au système sont une richesse non exploitée pour la société ; c’est en 2015 que Bruno Lajara et son collectif d’artistes engagés ont fondé l’association l’ENVOL afin de promouvoir la transformation sociale par l’Art.

En 2016, le projet Classe Départ voit le jour à Arras : il s’agit de proposer à une promotion de 12 à 15 jeunes ni en emploi, ni en études, ni en formation, en situation de ruptures scolaire, sociale, familiale, de vivre pendant sept mois, un service civique mêlant pratique artistique et projets citoyens à destination des populations éloignées de l’offre culturelle, tout en travaillant à définir son projet de vie, en développant autonomie et responsabilité.

La groupe de jeunes actuellement accompagnés à Béthune forment la 8e promotion de Classe Départ.

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