La France s’engage du 7 juin – Fédération Nationale des Ecoles de Production

" Le réseau des Écoles de Production, structuré par la Fédération des Écoles de Production, constitue un véritable écosystème gagnant-gagnant, au service des jeunes, des territoires et des entreprises. "

En France, la difficulté d’accès à une formation adaptée pour les jeunes se conjugue à la complexité qu’éprouvent les entreprises à recruter des profils qualifiés. Ce double enjeu, à la croisée des transitions éducatives et économiques, appelle des réponses innovantes et pragmatiques.

C’est précisément la vocation des Écoles de Production, lauréates de La France s’engage en 2016, qui s’inscrivent comme un remède concret à cette équation sociale.

À travers une collaboration inédite entre jeunes, entreprises et territoires, les Écoles de Production bâtissent un modèle inclusif et performant.

Cette semaine, la chronique RTL x La France s’engage met en lumière cette initiative porteuse d’un futur professionnel réconciliant apprentissage et insertion durable.

Les Ecoles de productions, c'est quoi ?

La Fédération des Écoles de Production rassemble un réseau national de 78 établissements, proposant 89 formations réparties sur l’ensemble du territoire français. Ce maillage dense garantit une proximité précieuse avec les réalités économiques locales et les aspirations des jeunes.

Au cœur de cet écosystème, la Fédération joue un rôle structurant : elle coordonne, développe et promeut ce modèle singulier, reconnu pour offrir une troisième voie éducative, alternative et complémentaire aux lycées professionnels et aux centres de formation d’apprentis (CFA).

Les Écoles de Production adoptent une pédagogie pragmatique et novatrice, ouverte aux jeunes dès 15 ans. Leur approche privilégie l’apprentissage par la pratique : deux tiers du temps de formation sont consacrés à la réalisation de commandes concrètes pour des entreprises, conférant ainsi un sens tangible à l’acquisition des savoirs. Cette démarche renverse la pédagogie classique en partant de l’expérience concrète avant d’aborder la théorie, renforçant la confiance et la motivation des élèves.

Ce cadre, à la fois bienveillant et exigeant, valorise le droit à l’erreur, la coopération et le progrès individuel, s’adaptant aux besoins spécifiques de jeunes souvent éloignés du système scolaire traditionnel. Les filières proposées — industrie, bâtiment, restauration, métiers paysagers, automobile, bois — correspondent à des secteurs en tension où la demande de main-d’œuvre qualifiée reste particulièrement forte.

Avec un taux de réussite au CAP atteignant 95 % et un taux d’embauche à la sortie de 100 %, ce modèle complémentaire aux formations classiques s’affirme comme une solution efficace pour prévenir le décrochage scolaire et faciliter une insertion professionnelle pérenne.

La France s'engage avec

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