« S’engager, aider… c’est une évidence pour moi ! »
Le Groupe La Poste figure parmi les partenaires institutionnels de la Fondation la France s’engage. à ce titre, elle détache en mécénat de compétences, l’une de ses salariées au cœur même de l’équipe. Portrait.
Vous travaillez à La Poste depuis 24 ans. Quelles fonctions avez-vous occupées ?
Au départ, j’ai une formation en commerce, multilingue en poche. Au sein du Groupe La Poste, j’ai pu exercer plusieurs métiers différents tels que le management de projets et le marketing à la direction du Courrier international. Ensuite j’ai pu m’investir dans l’opérationnel, que j’affectionne particulièrement, comme directrice d’établissement du centre Courrier-Colis à Creil (60) et à Saint-Ouen (93) puis adjointe au directeur d’établissement de centres Courrier parisiens. Après 2007, suite à l’évolution de la branche Services-Courrier-Colis j’ai choisi de développer mes compétences en ressources humaines en obtenant un master RH.
Quel a été l’élément déclencheur de votre envie de mobilité vers l’économie sociale et solidaire (ESS) et comment s’est déroulé votre projet ?
À la suite de ma formation, j’ai souhaité évoluer dans mon parcours professionnel et travailler au sein du secteur de l’ESS a été comme une évidence. Don de soi, être utile, générosité, soutien à des populations en grande précarité, l’engagement solidaire sont des valeurs importantes pour moi au quotidien. J’ai d’ailleurs toujours été investie dans le monde associatif pour plus d’équilibre social : maraudes, collectes de fonds ou de vêtements…
J’ai donc sollicité Muriel Barnéoud, Directrice de l’engagement sociétal du Groupe qui m’a soutenue dans mon projet de travailler dans une structure d’intérêt général. Elle m’a parlé des nombreuses associations avec lesquelles La Poste a noué des partenariats. La direction des ressources humaines du Groupe et un conseiller en évolution professionnelle m’ont également apporté appui et conseil pour m’engager dans une cause d’intérêt général.
Au départ, j’ai travaillé mon projet avec des associations labellisées par La Poste. Pour finaliser ma candidature, j’ai complété le dossier administratif avec l’appui du service RH.
Même si cela fait déjà un an que je suis partie, mon accompagnement RH se poursuit sans aucun problème. J’ai toujours des réponses rapides à mes questions.
Depuis un an, vous avez rejoint la Fondation la France s’engage au poste de responsable administrative et financière. Quel regard portez-vous sur tes nouvelles fonctions et quels messages aimerais-tu faire passer aux postiers intéressés par ce type de mobilité ?
La Fondation la France s’engage soutient par le biais de concours annuels, les projets à dimensions sociale et solidaire qui ont prouvé leur efficacité notamment dans l’innovation sociale. Les domaines sont divers : écologie, égalité, handicap, culture ou encore insertion professionnelle. Les projets présentés aux concours doivent respecter quatre critères : l’impact social, l’innovation, la capacité au changement d’échelle et l’efficacité.
Je fais partie d’une petite équipe composée de salariés et de personnes qui sont en mécénat de compétences. J’ai le plaisir de retrouver le terrain associatif et je mets utilement en lien mon réseau professionnel et le monde associatif.
Rejoindre une association c’est avoir envie d’être utile, de donner son énergie et de s’adapter à leur mode de fonctionnement. Notre entreprise, en pleine transformation, nous a permis d’être agile et de nous adapter aux évolutions de nos métiers. D’après moi, les postiers peuvent apporter toutes leurs compétences et leur savoir-faire au service des associations. Nous partageons d’ailleurs des valeurs communes.
Et aujourd’hui, si c’était à refaire ?
J’ai l’occasion de rencontrer des gens venant de divers horizons avec des compétences très variées. C’est une vraie richesse au quotidien de pouvoir faire avancer les choses. C’est une nouvelle manière de travailler.
Si c’était à refaire aujourd’hui, je fonce sans hésiter !
Publié dans le Magazine Forum de Groupe La Poste le 12.12.2019. Interview réalisée par Françoise Charreteur.